Famille des Volontaires du SMSI
Rapport de la Phase 1
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Discours d'ouverture de Renate D. Bloem, Présidente de la Conference des ONG ayant des relations consultatives avec les Nations Unies
Symposium international sur le Volontariat et le développement de compétences humaines dans la société de l'information, Dakar, 23 - 25 octobre 2003
M. le Président,
Excellences, Mesdames et messieurs, chers amis,
C'est un grand plaisir pour CONGO, la famille des ONGs du Bureau de la société civile du Sommet mondial sur la société de l'information et moi-même que d'être ici aujourd'hui, avec nos amis et collègues africains et avec nos amis du Secrétariat du SMSI. Mes remerciements les plus chaleureux vont au gouvernement de la République du Sénégal et à M. le Président, S.E. Abdoulaye Wade, parrain de ce Symposium, et aux organisations qui soutiennent financièrement cet évènement, à savoir l'Ambassade de Suisse au Sénégal, l'Organisation internationale de la Francophonie et la coopération canadienne.
Je remercie tout particulièrement les Volontaires internationaux de conférences pour l'organisation du Symposium, qui est d'autant plus important que le processus menant à la première phase du Sommet n'est pas encore terminé et que la société civile du Sud n'a pas été suffisamment impliquée - pour l'instant - dans la préparation de cet évènement majeur, bien que la société de l'information touche de près ou de loin tous les habitants de notre planète à l'aube du XXIème siècle. Si l'on pense que la deuxième phase du Sommet va avoir lieu sur le continent africain (à Tunis en 2005), on mesure encore plus toute l'importance de l'implication active et responsable de la société civile à l'échelle du continent.
La Conférence des ONGs ayant des relations consultatives avec les Nations Unies (CONGO) préside actuellement la " famille des ONGs " du Bureau de la société civile. Ce Bureau, que la société civile elle-même a créé lors de la deuxième PrepCom, en février 2003, constitue un évènement majeur dans l'implication active de la société civile dans les activités de l'ONU. CONGO existe depuis 1948 : trois ans déjà après la fondation des Nations Unies les ONGs ont ressenti le besoin de d'associer pour mieux faire entendre leur voix et donner plus de poids au statut consultatif qui leur est conféré par l'article 71 de la Charte de l'ONU et par différentes résolutions du Conseil Economique et Social, l'ECOSOC. D'une poignée d'ONG membres aux tous débuts, CONGO en compte aujourd'hui plus de 500 sur les 2400 organisations non gouvernementales accréditées auprès de l'ECOSOC et une grande partie d'entre elles se trouve en Afrique, Asie et Amérique latine.
Or, avec le SMSI un pas supplémentaire a été franchi dans l'histoire de la relation ONU-ONGs. Premièrement, la participation au Sommet a été élargie à la " société civile " et non plus seulement aux ONGs : les associations de volontaires, les syndicats, les peuples autochtones, les médias, les autorités locales, les représentants de la culture et d'autres se sont constitués en " familles " dont chacune a nommé un représentant au Bureau. Ce Bureau est conçu comme étant l'homologue du Bureau inter-gouvernemental et il organise, main dans la main avec les gouvernements, les PrepComs et le Sommet lui-même. Bien qu'il ne touche pas à la substance et qu'il ne s'occupe que de procédures, nous connaissons l'importance des questions de forme et de mécanismes dans l'adoption de décisions lors des sommets onusiens. C'est donc un important canal de partenariat entre la société civile et les gouvernements qui a été mis en place et CONGO a actuellement l'honneur de représenter la famille des ONG et de présider le Bureau.
The Volunteers Family is another very important family of the Civil Society Bureau. The International Conference of Volunteers (ICVs) is its representative and works relentlessly in this difficult process of including civil society in the preparation of the Summit. Hence the holding of this Symposium, the aim of which is to move forward and to think about specific actions that can lead to a more inclusive civil society. Volunteers have a key role to play in this respect: they can offer their skills, knowledge and field experience. When we evoke volunteerism in this context, it is not just to talk about some of the more traditional forms of volunteerism, such as international volunteer sending, but equally so new forms of volunteerism, be it corporate volunteering, internships, solidarity work, etc.
The aim is to develop a thinking process on how to move forward from theory to action, to share with you all the lessons you have learned by working in the field and how those can fit into the Declaration and the Plan of Action of the WSIS. At the end of the three days, the objective s to have an Action Plan 2003 - 2005 specific to the volunteer sector.
And this is very much needed. Reality doesn't always match expectations and rhetoric. Even though we do have this excellent tool of partnership and dialogue which is the Civil Society Bureau, during Prepcom 3 Bureau members publicly expressed their frustration because government were not taking into account enough their proposals for inclusion into the draft Declaration and Plan of Action. But the very usefulness of the Bureau was precisely that we have been able to present our proposals - both to the governments and the press - in a structured way, speaking " with one voice " despite the differences of opinion that exist within the Bureau because, even though it doesn't deal with substance, the various caucuses are represented and they obviously don't always share the same views.
Additionally, the simple fact that civil society is learning the functioning of internal democracy and that it has been able to organize itself and to channel its potential and its dynamics in order to become a substantive counterpart of the governments is an extremely important thing.
Cependant le processus du SMSI ne s'arrête pas à Genève en 2003, ni à Tunis en 2005. C'est sur le terrain que nous pourrons combler le fossé numérique et nous engager efficacement pour que ce Sommet ne se réduise pas à une rencontre entre technocrates, mais qu'il devienne une plate-forme de discussion et de mise en œuvre des droits de l'homme, de la démocratie et du développement, notamment au Sud.
Pour atteindre cet amitieux objectif nous avons besoin du soutien de vous tous. Que serait la société de l'information en faveur du développement sans l'engagement de volontaires motivés sur le terrain, qui puissent relayer et concrétiser les décisions prises par les représentants des gouvernements - tenant compte, nous l'espérons, des ambitions de la société civile - dans des villes et villages éloignés?
It is in this sense that the Symposium wants to work and develop during the next three days a Plan of Action the "message de Dakar". I wish you fruitful discussions and a successful outcome!